Les premières de couvertures de ces tomes nous plongent dans leur univers respectifs : Dangereux et urgent pour l’un, mélancolique et fantastique pour l’autre.
Bonjour et bienvenue à tous et à toutes sur mon blog pour cette review de mes lectures hebdomadaires !
Cet article est le premier d’une longue liste de reviews qui paraîtront tous les samedi entre 18h30 et 19h. Dans un format plus court qu’une critique je donnerai mes impressions sur les séries que je commence ou continue, ce que j’ai aimé et moins aimé et donc mes recommandations, pour le plus grand malheur de mon compte en banque ! Ne vous en faites pas, ces reviews sont NO SPOIL et vous pouvez très bien les lire sans n’avoir rien lu des mangas en question.
Au sommaire cette semaine, je m’attarderai sur 2 œuvres que j’avais hâte de découvrir, le 1er tome de Grendel et le 3ème tome de The Promise Neverland !
The Promised Neverland T3 : De chouettes personnages secondaires
Voici la review du 3ème tome de The Promised Neverland qui est fraîchement sorti (et instantanément acheté) hier. Cette review fait directement suite à la critique que j’avais faite de ses 2 premiers tomes que vous pouvez retrouver en cliquant ⇒ICI⇐ et que je vous invite à consulter au préalable.
Et comme ses 2 prédécesseurs, c’est de la bombe ! Et pas le pétard mouillé Nord-Coréen hein, de la bonne grosse bombe soviétique type Tsar Bomba ..!
Don et Gilda (à gauche de l’image) prennent de l’importance et auront maintenant leurs rôles à jouer. Mais seront-ils à la hauteur .
Le tome commence pourtant doucement en prenant le temps de développer en profondeur Don et Gilda, 2 autres enfants de l’orphelinat du même âge que nos 3 héros : Norman, Ray et Emma. C’est agréable de voir le manga ralentir pour résumer sans paraphraser ses 2 premiers tomes, tout en donnant de l’importance aux autres protagonistes du manga (ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable). En effet on avait tendance à au mieux, les trouver inutiles, ou au pire à vouloir qu’ils meurent vite pour ne pas alourdir nos héros et/ou la narration. Mais dans les premiers chapitres du 3ème tome, on comprend que les enfants ont de l’importance, pour tromper l’ennemi (souvent malgré eux) et pour nos héros.
Les antagonistes de l’histoire ne sont pas non plus en restes puisqu’un de ces derniers va prendre de l’importance au cours de ce tome et mettre en lumière quelques rouages de l’institution qui dirige l’orphelinat.
Une alliance improbable sera à l’origine de ces révélations. Et ce loup qui montre patte blanche, sans que l’on sache s’il vient ou non dévorer nos moutons, jouera un rôle clé dans les événements de cette fin de tome.
Événements qui s’enchaînent et se précipitent, poussant les personnages à changer leur façon d’agir. En conséquence à cela, nos protagonistes recevront un coup de pouce bien mystérieux dont personne ne mesure encore la portée, pour qu’enfin le manga finisse en apothéose, au summum de la tension. J’ai lâché un « oooooh shit » sorti tout droit des tréfonds de mon âme pour la dernière page de ce tome.
The Promise Neverland c’est toujours aussi bon et ce 3ème tome s’inscrit dans la continuité des 2 premiers tout en nous en remettant une couche. J’attends le 4ème numéro de cette série avec impatience.
Je vous donne rendez-vous le 25 Octobre, soit le lendemain de la sortie du tome 4, pour sa review !
Grendel T1 : Denver, le dernier dinooooosaure
Grendel est un Seinen (que j’aurais plutôt classé Shonen) manga édité aux éditions Komikku, écrit et dessiné par Maoko Oikawa.
Ce manga de DarkFantasy se déroule dans un monde où jadis les Dragons régnaient en maître sur les Cieux et la Terre, avant de se faire chasser par les humains au prix de nombreuses batailles sanglantes. Des années plus tard (il n’y a pas de marqueurs temporels mais on devine que des centaines d’années se sont écoulées car les Dragons ont été relégués au rang de légendes urbaines), dans un Moyen-Age composé de chevaliers, de créatures fantastiques, de magie et de royaumes en guerres, l’histoire de Grendel commence….
Ce manga sera composé de 3 tomes dont le tome 2 (ci-dessus) vient de sortir chez nous cette semaine.
C’est dans ce contexte que la chevalière Camélia, la plus puissante du royaume se retrouve prisonnière et condamnée à mort par ses supérieurs pour trahison. S’en suit alors un dilemme que le Paladin de son ordre vient lui poser : Soit elle assume son sort et expie ses fautes en passant par la case guillotine, soit elle accepte (elle va accepter sinon y’a pas d’histoire hein) d’escorter un jeune dragonnet dernier de son peuple, du nom de Grendel jusqu’au « Jardin du Roi ». Seul problème, les dragons sont tous censés avoir disparus, et de nombreuses forces seront prêtes à tout pour mettre la main sur cet être fantastique aux pouvoirs incommensurables.
Nous suivons donc l’histoire de Camélia et de Grendel (le nom de ce dernier fait référence à la poésie épique anglo-saxonne Beowulf) dans leur voyage. Voyage plutôt peu inspiré puisque les péripéties arrivent et repartent successivement à la manière d’un Donjons et Dragons ou d’un roadtrip movie. Quelques intrigues politiques nous sont montrées entre les combats mais rien de concret, on se demande alors si ce n’est pas simplement du remplissage… L’accent est donc donné sur les combats qui sont de très bonne qualité, détaillés et limpides. Ces affrontements sont rendus épiques par les superbes ennemies rencontrés, parmi lesquels on trouve d’horribles Worgs, de puissant Golems, de mystérieuses entités fantomatiques et des guerriers Kajhii… euh RENARD PARDON. C’est donc un bestiaire et un lore aussi profond que varié qui nous est proposé.
Les combats, d’une violence et d’une rapidité folle, sont superbement chorégraphiés.
Nos héros sont par contre peu convaincants malgré une superbe idée de départ : Camélia est la plus puissante des guerrières mais ressent de l’empathie pour la moindre blessure qu’elle inflige à un être vivant et est submergée de tristesse lors de ses combats. Se battre n’est donc pas toujours la meilleure solution pour elle, car elle peut craquer sous le coup des blessures qu’elle inflige à ses adversaires (plutôt original vous en conviendrez). Mais le problème avec ce personnage réside dans ses motivations à se battre pour rester en vie, qui ne sont pas suffisamment développées et un peu clichées (zé fé une promess a mon popa).
Le personnage de Grendel ne s’en sort pas mieux et n’arrive malheureusement pas à émouvoir malgré son statut de dernier des dragons et enfant élevé loin du monde, en haut de sa tour d’ivoire. Il est même à un moment carrément détestable. Il y a des irrégularités dans les comportements et dans le lexique de nos deux anti-héros (je ne peux pas expliquer cette appellation sans spoiler), ce qui a pour conséquence de donner aux dialogues (déjà peu inspirés) un air faux. Cela nous fait sortir de l’histoire et des enjeux de cette dernière. A voir ce que donnera leur relation dans les prochains tomes.
Mais cette série étant seulement composée de 3 tomes, et vu le contenu de ce 1er manga, je doute de pouvoir m’attacher un jour aux personnages et de croire en leur histoire.
En conclusion, si vous désirez profiter d’une expérience DarkFantasy avec un gros bestiaire bien stylé, d’une relation protecteur/protégé dans une quête à travers le pays, de combats à l’épée super classes, de complots politiques et de guerres…
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…. Lisez plutôt Berserk ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Ne vous inquietez pas, Berserk aura bientôt droit à sa propre MangAnalyse
Cela conclut la review de cette semaine ! Je vous remercie d’avoir lu, n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter et à partager sur Twitter ou Facebook pour me donner un coup de pouce si cela vous a plu ! Je vous invite à me laisser vos impressions ou à m’insulter en commentaire si vous n’êtes pas d’accord avec moi, je vous dis à mercredi 29/08/2018 pour une critique complète consacrée au chef d’œuvre de Takehiko Inoue… le grandiose VAGABOND ! A bientôt ! (^_^)
Bunka Japan 